Hypersollicités entre messages et notifications en tous genres, les internautes voient leur temps moyen d’attention diminuer quand ils consultent une info sur Internet. Ils sont de plus en plus nombreux à consommer des contenus courts allant à l’essentiel. Focus sur cette tendance du snack content et ses particularités.
Comment qualifier un contenu de snack ?
Appelé aussi micro contenu, ce format récent de snack content est dédié à un usage rapide. Concrètement, on va avoir un nombre de mots restreints et une ou des informations allant à l’essentiel. Celles-ci peuvent être textuelles, mais aussi se manifester sous forme d’images ou de vidéos.
On peut considérer un contenu comme du snack content dès lors qu’il est court, et donc rapide à consommer et facile à assimiler.
Comme un en-cas, le snack content se « mange » de manière rapide et en petite quantité ; une analogie intéressante où l’information correspond au petit aliment consommé sur le pouce. Le snack content, c’est par exemple une citation, une vidéo de quelques secondes ou une infographie. Quelques secondes suffisent à capter l’ensemble de l’information partagée.
Où et comment publier du snack content ?
Cette tendance prend un intérêt grandissant sur les réseaux sociaux. Twitter et ses caractères fortement limités, et ses publications à courte durée de vie une sorte de pionnier. Rappelons aussi Snapchat qui axe tout son modèle sur l’envoi de contenus courts de manière éphémère.
Aujourd’hui, vous comme moi n’allons pas forcément passer une demi-heure consécutive sur Facebook ou TikTok. On va préférer s’y connecter plusieurs fois par jour, pour de très courtes sessions de quelques minutes, pour ne pas dire quelques secondes seulement.
Aussi, le snack content s’adapte parfaitement aux posts pour les réseaux sociaux. Il va permettre de dynamiser le compte (ou la page) avec une bonne fréquence de nouvelles publications, bien que succinctes, et apporter de l’information régulière satisfaisant la soif de l’internaute.
Ce contenu peut être à titre informatif, émotionnel, ou encourager les réactions.
Un contenu purement informatif sera l’annonce d’une actualité de votre secteur d’activité ou de votre entreprise. Pour l’émotionnel, on pourra utiliser un meme pour apporter de l’humour à son audience.
Enfin, un contenu engageant va par exemple être un sondage, ou un post court comme une battle avec des réactions Facebook en guise de réponse. Vos abonnés cherchent du contenu court, et vont donc chercher à y répondre de manière courte également !
L’enjeu d’un snack content de qualité va donc être d’aller à l’essentiel tout en étant suffisamment impactant : on va devoir trouver un titre accrocheur sans être putaclic et tout en restant en rapport avec le message véhiculé. Un savant équilibre à trouver !
La problématique SEO du snack content
Si le snack content est très court et l’ami des réseaux sociaux, alors mieux vaut l’éviter sur son site web ? Après tout, en référencement naturel, la tendance est aux contenus de plus en plus longs…Eh bien ça n’est pas si simple.
Certes, à moins d’être sur un domaine niché ou de bénéficier du meilleur netlinking du monde, votre article très court aura effectivement peu de chances de ranker. Mais voyez le snack content comme s’inscrivant dans tout un écosystème. Pour reprendre l’analogie culinaire, votre site web va être l’ensemble des repas que vous consommez en une journée : des plats consistants, de qualité, élaborés aux petits soins et avec une touche créative.
Ceci dit, de temps en temps, rien ne vous empêche d’opter pour un petit plus !
Ainsi, le snack content ne vient pas menacer les contenus de fond indispensables à tout bon site web. Il est cependant à prendre en compte comme un nouveau format en vogue à exploiter sur différents supports (votre site web et vos pages de réseaux sociaux).